TUNIS, Tunisie, 28 sept. 2023 (GLOBE NEWSWIRE) — QIAGEN annonce que l’utilisation de ses tests de la gamme QuantiFERON a été recommandée par les cliniciens de la Société Tunisienne de Néphrologie pour la prise en charge des patients greffés, dialysés et atteints de maladies rénales, marquant ainsi la première recommandation de ce type au niveau mondial émise par un organisme professionnel spécialisé dans la médecine rénale.
Afin de mieux prévenir le plus tôt possible les complications potentiellement mortelles pour ce type de patients, la Société Tunisienne de Néphrologie, Dialyse et Transplantation Rénale (STNDT) conseille à ses cliniciens d’utiliser QuantiFERON-CMV pour évaluer la réponse immunitaire cellulaire spécifique au cytomégalovirus (CMV), QuantiFERON Monitor pour évaluer l’intensité de la réponse immunitaire cellulaire en générale, et QuantiFERON-TB Gold Plus pour dépister l’infection tuberculeuse latente (ITBL) avant qu’elle ne devienne une maladie active.
«Cette première recommandation au monde par des spécialistes du rein constitue un vote de confiance en faveur des tests de réponse immunitaire QuantiFERON de QIAGEN», a déclaré Simona GRANDITS, directrice ventes et marketing EEMEA chez QIAGEN. «Les cliniciens de Tunisie trouveront en le QuantiFERON-CMV un outil innovant dans la prise en charge des patients complétant les tests PCR pour CMV. Par ailleurs, QuantiFERON Monitor et QuantiFERON-TB Gold Plus s’avèreront inestimables pour surveiller des réponses immunitaires plus larges et spécifiques respectivement. Ces tests permettront la mise en place d’un traitement préventif personnalisé, évitant ainsi l’utilisation excessive de médicaments potentiellement toxiques et onéreux».
Avec un taux d’incidence entre 8% et 32%, la maladie due au CMV représente la complication infectieuse la plus prévalente suite à des interventions de greffe rénale. Les médicaments immunosuppresseurs requis, essentiels pour éviter le rejet d’organe, affaiblissent le système immunitaire du patient, rendant plus difficile le contrôle des infections virales. Le CMV post-greffe pose le risque de causer de graves complications telles une détérioration directe de l’organe transplanté, un dysfonctionnement ou rejet de greffe ainsi qu’une susceptibilité accrue à d’autres infections.
Le contrôle de la réponse immunitaire pour le CMV donne aux professionnels de santé la possibilité d’identifier les patients davantage à risque de développer des complications, leur permettant ainsi d’administrer des traitements adaptés afin de réduire les risques de développement d’une maladie liée au CMV ou que la greffe échoue. En conséquence, la STNDT conseille l’utilisation de QuantiFERON-CMV pour une surveillance nationale de la réponse immunitaire au cours de l’année suivant l’intervention chirurgicale. Les patients avec un test QuantiFERON-CMV positif et une réponse immunitaire adéquate face au virus pourront cesser le traitement prophylactique au bout de trois mois, tandis que ceux obtenant un test négatif, plus à risque de développer la maladie due au CMV, devront être surveillés jusqu’à six mois. Cette approche personnalisée améliore non seulement les résultats pour les patients, mais contribue également à la diminution des dépenses de santé. En effet la gestion de la maladie due au CMV pouvant être particulièrement coûteuse, ces tests réalisés pro-activement réduiront le coût de prise en charge en fournissant un soin ciblé aux individus à risque.
Pour aider les cliniciens à déterminer la bonne posologie des médicaments immunosuppresseurs afin d’éviter à la fois le rejet d’organe et les infections post-greffe, la STNDT recommande l’utilisation de QuantiFERON Monitor en accord avec l’intervention chirurgicale. La réalisation de tests avant une greffe rénale permet de mettre en place des mesures correctives pour les patients chez lesquels on décèle un faible système immunitaire, tandis que les tests post-chirurgicaux aideraient les cliniciens à ajuster le schéma de médicaments immunosuppresseurs à administrer, crucial après toute greffe.
On estime qu’un individu sur quatre présente une infection tuberculeuse latente, et que 5 à 10% de ces derniers pourraient développer une tuberculose active, maladie contagieuse et potentiellement mortelle qui affecte généralement les poumons. Les individus présentant des déficiences de leur système immunitaire sont bien plus à risque de développer une maladie active. Le STNDT conseille donc l’utilisation de QuantiFERON-TB Gold Plus pour le dépistage de la tuberculose dans des cas néphrologiques spécifiques, notamment les patients âgés atteints d’insuffisance rénale chronique, ceux souffrant de comorbidités comme le diabète ou la malnutrition et les candidats à une transplantation. De plus, il est recommandé aux patients hémodialysés et à ceux qui sont sur le point de commencer un traitement immunomodulateur en raison d’une insuffisance rénale. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande aussi fortement le dépistage de l’infection tuberculeuse chez tous les patients immunodéprimés, y compris ceux candidats à une greffe d’organe ou hématologique ainsi que les patients dialysés. QuantiFERON-TB Gold Plus ne nécessite qu’une visite du patient et est bien plus précis pour dépister une ITBL dans les populations les plus susceptibles d’être infectées, par rapport au test cutané à la tuberculine (IDR), vieux de plus de cent ans, et qui requérait deux visites.
La technologie QuantiFERON de QIAGEN est une méthode de diagnostic in vitro unique pour détecter les réponses immunitaires à médiation cellulaire à partir d’échantillons de sang entier. Elle fonctionne en identifiant des lymphocytes T spécifiques chez des individus exposés à des agents infectieux. Lorsqu’un antigène spécifique à une infection est associé au sang, une rapide re-stimulation des lymphocytes T spécifiques à l’antigène se produit, conduisant à la sécrétion d’interférons gamma (IFN-γ), qui peuvent être mesurés en guise de marqueur d’une réponse immunitaire.
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