PARIS, 3 février 2022 /PRNewswire/ — Terre d’accueil historique des chercheurs les plus prestigieux venus du monde entier, la France est aujourd’hui challengée sur la scène scientifique internationale. Afin de mettre en lumière ses lignes de force en matière de recherche biomédicale, la Fondation ARC a réalisé, en partenariat avec OpinionWay, un sondage mené auprès des chercheurs sur l’attractivité de la France dans le domaine de la recherche en cancérologie. Confirmant sans surprise certains points de faiblesse tels que le manque de moyens financiers et le poids de l’administratif, l’enquête révèle également les atouts de l’Hexagone, tels que l’excellence des formations et la qualité de vie. Des résultats qui encouragent la Fondation ARC dans une démarche volontariste pour attirer et accueillir encore plus de chercheurs de haut niveau.
LES CHERCHEURS PLÉBISCITENT LA FRANCE POUR SON CADRE DE VIE
Si 7 chercheurs sur 10 justifient leur installation dans l’Hexagone par des raisons personnelles et familiales, 1/3 d’entre eux mentionnent le cadre de vie comme facteur décisif de leur choix, suivi par la sécurité de l’emploi (25 %). Le cadre de vie est d’ailleurs considéré par 67 % du panel comme le principal atout de la France. Avant même les spécificités liées à la recherche, ce sont ainsi les conditions d’accueil et la qualité de vie qui séduisent en premier lieu ces scientifiques. In fine, 73 % d’entre eux veulent rester en France dans les cinq prochaines années.
LA FRANCE, UN TERREAU UNIVERSITAIRE FAVORABLE POUR PRODUIRE DES CHERCHEURS D’EXCELLENCE
La qualité de la formation, reconnue par 46 % des chercheurs interrogés, représente un atout incontestable pour armer les chercheurs face à la complexité de la recherche. En creusant cette notion « d’excellence de la formation à la française », 51 % des chercheurs interrogés pointent avant tout l’apprentissage du sens critique, sous-tendu par leur vision à 360° des questionnements, sens critique qui est fondamental pour bousculer les dogmes scientifiques et oser innover. La rigueur et la capacité à explorer l’inconnu sont également mentionnées par respectivement 41 % et 24 % des chercheurs.
C’est au niveau des financements, en revanche, que la France apparaît moins attractive.
Pour 9 chercheurs sur 10, un soutien plus important des projets serait la principale action à mettre en place pour les inciter à rester dans l’Hexagone, suivi d’un meilleur accompagnement dans l’organisation du travail. En comparaison avec les autres pays, 8 scientifiques sur 10 jugent également les démarches administratives plus contraignantes, tandis que 64 % déplorent le manque d’audace des projets de recherche.
LOGO: https://mma.prnewswire.com/
PDF:https://mma.prnewswire.
Contact: Frédéric Henry FHCOM Mobile
[email protected]